Aux effets de la crise sanitaires vont se succéder ceux de la crise économique. Dans ce contexte, adapter son entreprise semble plus que jamais inévitable pour préparer la reprise économique future. Mais comment engager son entreprise vers des mutations profondes ? Demain, 6 défis devront être relevés.
1. Recentrer le budget sur les dépenses stratégiques
La grande majorité des entreprises ont vu leur trésorerie largement impactée par la crise. L’étude de la CCI de Paris Ile-de-France rapportait en effet que 8 entreprises sur 10 accusaient en avril, une baisse significative de leur chiffre d’affaires. En toute logique, le premier réflexe à adopter pour l’entreprise consistera à déployer un plan d’économie pour soulager les besoins en fond de roulement. Il leur faudra donc recentrer les dépenses sur les activité les plus stratégiques. Une maîtrise millimétrée du budget deviendra inévitable. C’est à ce titre que les directions des achats joueront notamment un rôle cardinal.
2. Réinventer les propositions de valeur
A moyen terme, les entreprises devront également basculer vers de nouveaux modèles organisationnels. Au plus fort de la crise, les entreprises ont fait face à des difficultés opérationnelles liées aux modèles habituels et sont aujourd’hui en quête de nouvelles voies. C’est donc le moment opportun pour réinventer les propositions de valeurs, les simplifier et apporter de meilleures réponses à ses clients. Nous sommes dans l’ère des approches « Lean » et « Zero-based Budgeting », méthodes qui recentrent l’appareil productif sur des propositions de valeurs claires et optimales afin de ne conserver que les activités et productions qui apportent une valeur certaines. Le superflu n’a plus sa place dans les systèmes de production et devra être limité au maximum.
3. Travailler les plans de relance
En parallèle, l’entreprise devra mener tout un travail d’orchestration de sa reprise d’activité, notamment à l’issue du confinement, pour être dans les meilleures dispositions possibles en phase de reprise. Car à l’aune des nouveaux enjeux de marché dessinés par le COVID-19, ce sont tous les plans de croissance des entreprises qui mériteront d’être révisés. La validité d’un business case établi hier sur 5 ans, ne vaut aujourd’hui plus que pour 3 mois à 1 an. C’est donc cette incertitude économique et sanitaire qu’il faut intégrer au cœur même de la stratégie de relance de l’entreprise.
4. Fragmenter son approche
Face à l’incertitude, les entreprises qui naviguent à vu n’auront pas d’autre choix que de s’orienter vers une gestion plus fragmentée de leurs opérations. Les projets au long court seront lancés en chantiers, phase par phase pour permettre à l’entreprise quelques ajustements. En réponse à ces mutations, l’entreprise aura parallèlement besoin de fournisseurs et de partenaires plus petits, plus agiles mais aussi plus spécialisés qui vont venir challenger les gros acteurs sur le marché.
5. Le digital en support
Pendant la pandémie, le digital a été une fonction support de toutes entreprises. Il a assuré la continuité opérationnelle de l’entreprise. Il a permis de dématérialiser les process et de massifier le travail à distance. Il s’est avéré une réponse forte. Demain, il sera partie intégrante de l’organisation avec d’autres promesses : automatisation, robotisation, IA. Sans oublier l’apport de l’expertise humaine. Rien de nouveau, mais une accélération sans précédent est observée, notamment en France.
6. S’adosser à un partenaire conseil agile
Dans le cadre de projets de transformation, l’accompagnement par les sociétés de conseil a souvent été un réflexe pour nombre d’entreprises. Il le sera d’autant plus dans un contexte post-crise qui sommera les entreprises de se transformer rapidement et sur de nombreux fronts. L’achat de prestations conseil sera au cœur de ces nouveaux enjeux économiques. Car les entreprises qui relèveront le défi de la crise seront celles qui auront eu recours aux services de consultants externes pour assurer leur mue.
C’est dans ce contexte qu’il faudra pour les entreprises identifier le cabinet qui correspond à leurs besoins, choisir le bon consultant, gérer son intégration, , et parer aux risques de toute nature : juridique, contractuel, économique… et même sanitaire.